Le Canada et la France se sont réunis pour intensifier leur collaboration bilatérale sur les minéraux critiques, éléments essentiels à la réalisation de l’objectif mondial de zéro émission nette d’ici 2050.
Dans une déclaration commune, Jonathan Wilkinson, ministre canadien de l’Énergie et des Ressources naturelles, et Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition énergétique, ont défini trois objectifs principaux pour leur partenariat:
- Améliorer la sécurité des approvisionnements en minéraux critiques au Canada et en France, tout en encourageant les investissements.
- Faciliter la collaboration mutuelle dans les efforts de recherche et de développement industriels et universitaires.
- Élevez les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) mondiales tout au long des phases d’extraction, de transformation et de recyclage de ces matières premières essentielles.
Le ministre Wilkinson a exprimé sa confiance dans le potentiel du Canada, déclarant:
“Le Canada peut être le fournisseur mondial de choix pour les minéraux essentiels, ainsi que pour l’énergie et la technologie propres qu’ils permettent”.
Il a en outre souligné l’importance de leur collaboration, notant:
“En approfondissant notre collaboration avec des pays partageant les mêmes idées comme la France, nous sécurisons d’importantes chaînes d’approvisionnement et soutenons l’emploi et les investissements des deux côtés de l’Atlantique”.
Ce nouvel engagement s’appuie sur des accords antérieurs et s’aligne sur les objectifs du partenariat stratégique Canada-UE sur les matières premières, lancé en juin 2021.
L’approche proactive du Canada s’est récemment manifestée lorsqu’il a conclu un accord similaire avec le Japon, visant l’établissement de “chaînes d’approvisionnement mondiales en batteries durables et fiables”.
Dans le cadre de développements connexes, Solus Advanced Materials, une unité sud-coréenne, a récemment annoncé son intention de construire une usine de feuilles de cuivre au Québec, adaptée à la technologie des batteries pour véhicules électriques. Cette nouvelle s’est accompagnée de l’annonce de la centrale suédoise de batteries Northvolt concernant son projet ambitieux d’établir une usine de batteries pour véhicules électriques (VE) de plusieurs milliards de dollars au Québec, marquant sa première expansion hors d’Europe.